Le Salon de l’herbe et de fourrages 2020 vous accueillera le mercredi 27 et jeudi 28 mai 2020 à Poussay dans le département des Vosges. A l’occasion de cette 6ème édition du salon dans l’Est de la France, Frédéric Bondoux, président de Profield Events Group, répond à vos questions.

 

 

 


 

Le Salon de l’herbe et des fourrages est-elle votre première création de salon ?

« Oui, j’ai d’ailleurs créé mon entreprise en lançant ce salon. » En effet, c’est en 1999 que le Salon de l’herbe et des fourrages, appelé pour sa première édition Les journées professionnelles de l’herbe, fait son apparition dans l’Ouest de la France. C’est aussi la première fois qu’un salon professionnel se déroule en extérieur en proposant des espaces de démonstration, pour chaque exposant, adaptés à chaque produit et donc le présenter en conditions réelles d’utilisation. Dès cette première, les éléments qui caractérisent aujourd’hui les salons Profield Events ont été mis en place : un salon spécialisé, une allée unique de circulation pour les visiteurs avec deux entrées pour fluidifier le visitorat, de part et d’autre les espaces d’exposition, juste derrière les espaces de démonstration, l’identification de l’ensemble des visiteurs à l’entrée, un droit d’entrée de 10 €, etc. « C’est aussi la première fois que les fournisseurs nationaux sont exposants sur un salon régional, alors que l’habitude à cette époque étaient qu’ils soient représentés par leurs distributeurs »

 

Pourquoi avoir créé ce salon ? Et pourquoi avoir choisi ce secteur de l’agriculture ?

« Je pensais que les salons spécialisés étaient l’avenir. L’herbe était et est encore la culture la plus importante en surface en France. Elle représente 12 millions d’hectares, quand le blé, seconde culture, en compte moins de 5 millions. L’autre raison qui a motivé la création de ce salon c’est bien sûr, le besoin d’informations des éleveurs. En effet, l’herbe, cela se cultive. Pour la rentabiliser, il faut maitriser beaucoup de paramètres. Et en 1999, il y avait encore peu d’éleveurs qui cherchaient à optimiser son potentiel.

 

Comment expliquez-vous le succès de ce salon 20 ans après la première édition ? Aviez-vous imaginé cette évolution pour ce salon ?

« Je l’espérais ! ». Frédéric avait raison d’y croire car le salon n’a cessé d’évoluer au cours des années. « Le salon a débuté dans l’Ouest et le Centre de la France. C’est en 2005 que nous avons décidé de nous implanter dans l’Est. Ce cycle de 3 ans correspond mieux au rythme des innovations sur cette culture. Nous sommes au cœur des trois plus grands bassins herbagers, et nos exposants ont un public différent chaque année». Puis les questions économiques étant devenues plus importantes que les questions techniques sur la culture des fourrages, le salon a choisi pour devenir plus pertinent de raisonner ration globale, donc de répondre aux problématiques de toutes les fourragères. Il est ainsi devenu le salon de l’herbe et des fourrages en 2014. « Notre objectif est de donner les clés aux éleveurs pour produire une ration en quantité importante au moindre coût ».

Ce qui explique un tel succès pour le Salon de l’herbe et des fourrages pour Frédéric, c’est le fait d’être à l’écoute en permanence des besoins des éleveurs. « Selon moi, le succès d’un salon se bâtit essentiellement sur son aptitude à être pertinent dans ses réponses aux questions que se posent le public ciblé. Le choix de la date est également fondamental. On doit apporter les informations pour que le visiteur puisse encore mieux gérer, mais aussi pour qu’il puisse anticiper les évolutions. De plus, chez profield Events, chaque année nous nous posons toujours la même question sur tous nos salons : que pouvons-nous apporter de plus à nos clients qu’ils soient visiteurs ou exposants ? »

Avez-vous une habitude ou une routine à chaque édition ?

Pas spécialement, mais j’apprécie de pouvoir faire le tour du salon le mardi soir tard ou mercredi matin très tôt. Tous les stands sont prêts à accueillir les visiteurs et parfaitement ordonnés, aucune parcelle de démonstration n’est fauchée, les vitrines végétales sont magnifiques, l’allée unique est parfaitement dessinée. C’est le moment où le salon est plus abouti visuellement.

 

Quels sont les trois mots pour décrire le Salon de l’herbe et des fourrages ?

Concret, efficace et valorisant autant pour les exposants que les visiteurs. 

 

Comment l’éleveur récupère ses parcelles après le salon ?

En général, une grande partie des sites sont ressemés soit juste après le salon (c’est le cas dans l’ouest avec l’implantation d’un maïs) soit à l’automne. Certaines parties restent en prairie permanente. Dans ce cas, si les conditions climatiques ont été difficiles lors du salon, on laisse le site en l’état. En général, en 2 ou 3 semaines, il se « refait ».

Par contre, nous sous-solons systématiquement l’allée visiteurs et les allées utilisées pour acheminer les matériels sur le salon. Cela représente environ 6 ha sur les 30 du salon.

L’ensemble du site est entièrement « vidé » le samedi suivant le salon. Seule une partie des chapiteaux peuvent être encore en place.

 


 

Et maintenant que vous en savez plus sur les coulisses du salon, rendez-vous mercredi 27 et jeudi 28 mai prochain à Poussay !

 Toutes les infos pratiques du salon ici

 

 

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