Un espace pour répondre à toutes vos questions !
Cap Protéines a investi le Village de l’autonomie protéique et fourragère au Salon de l’herbe et des fourrages 2022.
Il a présenté des solutions pour aller vers davantage de souveraineté alimentaire dans les élevages.
Le Village était animé par les ingénieurs et techniciens des partenaires de Cap Protéines : Idele – Institut de l’élevage, Arvalis, Terres Inovia, le réseau des chambres d’agriculture départementales locales, etc.
6 ateliers techniques et 25 conférences !
Consultez le programme des ateliers techniques de l’édition 2022
Le programme des conférences 2022
Si l’autonomie fourragère est la règle technique des élevages ruminants français, il n’en est pas de même pour l’autonomie protéique qui varie fortement selon les filières et les systèmes. Les systèmes viande sont autonomes en protéines à 85%, les systèmes lait à 70% pour les bovins et ovins, et seulement à 50% en moyenne pour les systèmes caprins
Légumineuses pures ou couverts riches en légumineuses (prairies multiespèces, méteils), ces fourrages méritent une attention toute particulière lors des différentes étapes de récolte afin de préserver le rendement et la teneur en protéines du fourrage. L’intervention détaillera les points clés de l’itinéraire (choix des matériels, réglages, conditions d’intervention) pour récolter des fourrages riches en protéines sous toutes les formes (ensilage, enrubannage, foin)
Des associations céréales protéagineux robustes et productives adaptées aux évolutions climatiques avec des semis en octobre et des récoltes début juin pour contourner les périodes de sécheresses majeures. Des stratégies de récolte plus précoces, visant davantage la qualité seront abordées
Les techniques de fenaison ont une forte influence sur la préservation de l’intégrité du fourrage et donc sur la préservation de sa qualité initiale. Faner immédiatement après la fauche ou faner le lendemain, quelles incidences sur la vitesse de séchage du foin et dans quelle situation une diminution du nombre des fanages est elle envisageable pour simplifier le travail tout en préservant la qualité ?
L’herbe est un des premiers leviers à actionner pour améliorer l’autonomie protéique des élevages des ruminants. Aliment naturellement équilibré avec un faible coût de production, notamment lorsqu’elle est pâturée, les éleveurs ont tout intérêt à valoriser au mieux cette ressource et connaitre les pistes pour ne pas la gaspiller.
Il existe une grande diversité de systèmes alimentaire en élevage caprin et tous valorisent de l’herbe sous une forme ou une autre. Dans chaque système, améliorer la valorisation de l’herbe, c’est améliorer les résultats technico-économiques. En fonction du contexte de chaque exploitation, il faut identifier les moyens d’améliorer la valorisation de l’herbe, du champ à l’auge.
Le maïs fourrage est un pilier de l’alimentation hivernale de la plupart des troupeaux laitiers et des jeunes bovins à l’engraissement et est utilisé en complément du pâturage. La quantité et la qualité du fourrage récolté dépendent des conditions de culture mais aussi des choix de l’éleveur dans la conduite de ses parcelles de maïs. La présentation fera le point sur les derniers acquis agronomiques permettant d’optimiser l’itinéraire, de l’implantation jusqu’à la récolte.
Le maïs épi est un concentré énergétique « fermier » très complémentaire des fourrages fibreux riches en protéines. Pour le valoriser pleinement, il est important de prêter une attention particulière à sa récolte (stade, réglages ensileuses…) et à sa conservation (densité, dimensionnement du silo…).
Dans un contexte de production subissant de plus en plus les impacts du changement climatique et un marché mondial perturbé par les conditions géo politiques, l’amélioration de l’autonomie protéique des exploitations et la recherche de souveraineté protéique de la France sont-ils des objectifs réalisables, et si oui comment ? dans quels délais ? sous quelles conditions d’organisation de la filière et des exploitations ?
Pour répondre à ces questions, nous vous invitons à la conférence proposée le 1er juin à 14 heures dans le cadre du Salon de l’Herbe et des fourrages qui réunira plusieurs spécialistes des marchés, des filières et des acteurs de terrain pour éclairer cette question.
Avec la participation de
– Jean-Marie Seronie, agro-économiste,
– Laurent Rosso, directeur de Univia, l’Interprofession des huiles et protéines végétales, et Terres Inovia, son Institut technique,
– Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitant et ancien président de la Fédération nationale bovine (FNB),
– Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme
La table ronde sera animée par Nicole Ouvrard, directrice des rédactions du groupe de presse agricole Réussir.
La luzerne et le trèfle violet sont les 2 espèces de légumineuses les plus aptes à constituer des stocks fourragers riches en protéines. Afin de garantir quantité, qualité et pérennité, un certain nombre de précautions sont à prendre tout au long de l’itinéraire technique depuis le choix de la parcelle, la préparation du sol, la date de semis, la fertilisation…. Cette conférence détaillera l’ensemble de ces points
L’amélioration de l’autonomie constitue un enjeu fort pour limiter l’effet de la volatilité des intrants sur les coûts de production. Dans les rations hivernales, l’utilisation de ressources fourragères riches en protéines (prairies à base de graminées et/ou légumineuses, luzerne, méteil…) est un levier majeur pour accentuer son niveau d’autonomie. Encore faut-il bien les valoriser ! La conférence retrace les points clés autour de la qualité des fourrages et leur complémentarité dans les rations de vaches laitières.
Rallonger la vie d’une prairie temporaire, regarnir avec des bonnes espèces une prairie permanente dégradée… autant de bonnes raisons d’envisager le sursemis. Cependant la réussite de cette technique reste assez aléatoire sans la mise en œuvre d’un certain nombre de points : diagnostic préalable, choix de la période de sursemis, choix des espèces fourragères, type de matériel, conduite spécifique de la prairie sursemée…
Quels usages pour les dérobées estivales fourragères et dans quel contexte s’inscrivent elles?
Présentation des éléments essentiels de la conduite des dérobées: conditions d’implantation (semis, fertilisation) et choix de l’espèce.
Potentiel de rendements et valeurs alimentaires pour ces espèces: illustration à travers des résultats expérimentaux
Face au changement climatique, quelles adaptations avec quelles conséquences économiques peuvent être mises en place dans les systèmes d’élevage ? A partir des réflexions de groupes d’éleveurs, des simulations technico-économiques ont été faites sur des systèmes d’élevage afin de connaitre les conséquences de différents leviers sur l’économie des élevages.
Le phosphore (P) et le potassium (K) conditionnent la productivité et la pérennité des prairies. Dans le contexte économique actuel, il convient plus que jamais de piloter au mieux ces éléments afin d’optimiser les apports en fonction des besoins de vos prairies. Nous reviendrons sur les méthodes de raisonnement, comment choisir entre la méthode qui regarde l’analyse de terre et la méthode des indices de nutrition. Le raisonnement du chaulage sera aussi abordé, pourquoi chauler ? quand et avec quel produit ?
Quelles valeurs alimentaires pour quelles graines ? Sous quelle forme les valoriser avec quelle place dans les rations et pour quels impacts technico-économique ? Est-ce une bonne piste pour être plus autonome ?
La fertilisation azotée sur prairie permet d’obtenir un fourrage de qualité avec un taux de protéines très satisfaisant lorsqu’elle est bien gérée. Alors que les graminées pures répondent très bien à l’apport d’azote, il est plus complexe de gérer la fertilisation azotée des praire multi-espèces. La conférece abordera les méthodes de raisonnement de la fertilisation selon les types de couverts pour concilier rendement,, qualité et économie.
L’amélioration de l’autonomie constitue un enjeu fort pour limiter l’effet de la volatilité des intrants sur les coûts de production. Dans les rations « en bâtiment », l’utilisation de ressources fourragères riches en protéines est un levier important pour augmenter son niveau d’autonomie. Encore faut-il bien les valoriser ! La conférence retrace les points clés autour de la qualité des fourrages et leur complémentation dans les rations des bovins viande.
Les systèmes bovins laitiers français sont divers et ne sont pas égaux face à l’autonomie protéique. L’historique et la grande exhaustivité de la base de données Res’Alim® permet d’observer cette diversité. Elle permet en particulier de comprendre comment se construisent les situations d’autonomie au cours de l’année et de mesurer l’impact sur les rations et les résultats économiques.
Améliorer la qualité de l’herbe récoltée est essentiel pour tendre vers l’autonomie protéique en élevage bovin. Faucher à un stade précoce est un moyen d’y parvenir. Quel gain espérer sur la valeur alimentaire et quels sont les impacts sur le rendement ?
La pousse de l’herbe en automne et en hiver est de plus en plus importante. la valoriser est une voie d’amélioration de son autonomie fourragère. Des expérimentations ont permis de tester différentes possibilités d’accès à cette ressource, de mesurer la production, les valeurs alimentaires de l’herbe d’automne et d’hiver et l’impact sur la repousse de la prairie au printemps suivant.
Le semis de praires avec de petites graines, méritent une implantation soignée.
Implanter ses prairies sous couvert: une technique à redécouvrir pour s’affranchir des aléas climatiques de fin d’été et rénover ses prairies dégradées.
La sécurisation de la production des protéagineux reste la problématique majeure dans le cadre de leur conduite : impacts climatiques, maladies, salissement : autant de points clés à maitriser pour s’assurer une bonne production qui permettra par la suite de participer à l’autonomie alimentaire du troupeau. Le focus se fera ici sur 3 espèces en particulier : le Pois, la Féverole et le Lupin. Autant d’espèces aux propriétés agronomiques pertinentes tant à l’échelle du système de culture qu’à leur valorisation.
Sous réserve d’une organisation et d’une gestion rigoureuse, le pâturage seul permet d’atteindre des performances de croissance élevées sans avoir recours à d’éventuelles complémentations. La présentation repositionnera les niveaux de performances atteignables et les conditions de réussite.
Comment répondre aux défis auxquels l’élevage est confronté sur le plan économique, territorial et environnemental ? Comment améliorer l’utilisation des prairies et de la ressource herbe, construire le lien entre herbe et produits agricoles pour aller vers une différenciation ou préserver la ressource herbe sa biodiversité ses aménités et ses services rendus?
Les épisodes climatiques extrêmes sont de plus en plus nombreux ces dernières années, et le changement climatique est bien réel. A partir de projections d’indicateurs agro-climatiques, les impacts du changement climatique sur les cultures fourragères peuvent être décrits précisément. La réflexion sur les leviers à mettre en œuvre peut être lancée.