Tous les trois ans, et ce depuis 2000, le Salon de l’herbe et des fourrages s’installe le temps d’une édition sur l’exploitation de Bertrand Laboisse, plus exactement au lieu-dit Les Grands Champs, sur la commune de Villefranche-d’Allier. Cette année particulière, la 10ᵉ dans l’histoire du rendez-vous bourbonnais, méritait bien un bel hommage. Rencontre avec la cheville ouvrière de l'événement qui ne ménage pas ses efforts pour que tout soit parfait le jour J.

Ce n’est pas la première fois que Bertrand Laboisse met ses terres à disposition du salon. Pour lui, l’implication reste intacte, avec la même rigueur et la volonté de réussir chaque édition. Présent au premier plan de ce rendez-vous d’ampleur nationale dédié au monde de l’élevage, Bertrand Laboisse se dit fier d’accueillir cet événement sur ses terres pour la dixième fois. 

Le choix de Villefranche-d’Allier comme site d’accueil n’est pas anodin. En plus de son positionnement géographique stratégique, au croisement des autoroutes A71 et A79, le lieu bénéficie d’un entretien rigoureux. Bertrand Laboisse, également prestataire de services pour l’entretien du site, assure la préparation des parcelles, du semis au désherbage, en passant par la culture. Grâce à ce travail de fond, le Salon peut déployer la plus grande vitrine fourragère de France sur près de deux hectares, dans des conditions optimales. 

S’il s’implique depuis de nombreuses années dans l’accueil du Salon de l’herbe et des fourrages, c’est avant tout un enrichissement personnel et par curiosité pour la nature. L’idée d’accueillir cet événement sur deux jours en l'ayant préparé durant neuf mois est un accomplissement du travail effectué pour recevoir les milliers de visiteurs du mieux possible. Bertrand Laboisse a toujours aimé partager et explorer, dans tous les domaines, notamment ceux concernant l'innovation, « car il faut en permanence se moderniser et s'adapter aux attentes des agriculteurs » explique Bertrand Laboisse, hôte des lieux ou se déroule le Salon de l'herbe et des fourrages.

Propos recueillis par Fabien Reveret (L'Allier Agricole)